ACTUALITEES : réunions


Le Conseil de Développement Durable du Pays Diois tient ses permanences toutes les semaines, au local du Conseil de Développement Durable du Pays Diois à l'Ancien Évêché, Place de l' Évêché à Die . Vous pouvez trouver ses informations quotidiennes sur : http://mediascitoyens-diois.blogspot.com/





lundi 22 décembre 2008

"Où en est la démocratie participative dans notre territoire "

ça y est ! le Conseil Local de Développement a reçu une réponse favorable quant à l'appel à projet "soutien aux initiatives de démocratie participatives en Rhône Alpes". Le CLD avait déposé un dossier de candidature intitulé "Où en est la démocratie participative dans notre territoire ?" début septembre, la réponse est arrivée ce lundi 22 décembre, le CLD dispose donc d'une subvention de 3600 euros ( 6000 demandés).
Un beau cadeau !
Vous pouvez donc d'ors et déjà sortir vos crayons et papiers et réfléchir au scénario du film.

Je vous d'excellentes fêtes de fin d'année et à bientôt en 2009.

vendredi 19 décembre 2008

Historique des interventions pour la santé par le CLD

Il y a une semaine un comité de pilotage concernant l'avenir de la santé dans le Diois s'est réuni, son objectif est de réfléchir à la manière dont l'avenir de la santé sur le territoire doit être envisagé. Ce comité est sensé refléter l'ensemble des opinions et être dans une démarche de co construction d'un projet territorial de santé.

La création de ce comité marque une étape importante pour le territoire, et c'est l'occasion de lire ou relire les différents articles et témoignages du CLD sur cette question.
De plus je vous invite à lire le compte rendu de ce premier comité de pilotage.

Perrine. Animatrice du CLD

PROJET DE SANTE DU TERRITOIRE DE DIE Compte-rendu de la réunion d’installation du comité de pilotage du Projet Territorial de Santé du Pays Diois

La réunion d’installation du comité de pilotage du projet de santé du territoire de Die s’est tenue le mardi 9 décembre 2008 de 10 à 11 heures 30 à la sous-préfecture de Die.
Cette réunion est conduite par les deux experts nommés par Mr BONNET directeur de l’ARH (l’Agence Régionale de l’Hospitalisation) : M. Alain GAILLARD et le docteur Marc BREMOND, mandatés par M. Bonnet..
Les membres du comité de pilotage désignés ou leur représentant, dont les noms figurent ci-dessous assistent à cette réunion :

- Mme Fabienne BALUSSOU, sous-préfète de Die (pour l’introduction)
- Mme Florence TANTIN - Directrice, DDASS de la Drôme ;
- Mme le docteur Nathalie RAGOZIN - Médecin inspecteur de santé publique, DDASS de la Drôme
- M. Georges BERGINIAT - Président du conseil d’administration du CH de Die et maire de Die
- M. Gilbert TREMOLET - Premier Adjoint au maire de Die
- M. Jean-Marc DAUBOS - Directeur du Centre hospitalier de Die
- M. Alain MATHERON - Président de la Communauté des communes du Diois
- M. Claude VEYRET - Président du conseil local de développement du Pays Diois
- M. Bernard BUIS représentant M. Didier GUILLAUME - Président du Conseil général de la Drôme
- M. le docteur Adib RACHIDI - Président de la C.M.E. du Centre hospitalier de Die
- M. Philippe MEHAYE - Délégué du CISS RA - Représentant des usagers pour le département de la Drôme
- M. le docteur Eric Emmanuel GRISON - Représentant des médecins libéraux
- Mme Maryvonne HOARAU - Directeur adjoint à la CPAM de la Drôme - Représentant des caisses d’assurance maladie
- Mme Isabelle SIMON - Représentant le Conseil Départemental de l’Ordre des Infirmiers libéraux de la Drôme
- M. Alain PRAT - Représentant le Conseil de l’Ordre Départemental des Masseurs-Kinésithérapeutes
- Mme Martine CHAZELLE FAYOT - Coordinatrice du CLIC du Diois
- Mme Martine GRANGERON représentant M. Bernard GUILBAULD - Président de l’Association Dioise d’Entraide Sociale (ADES)
- M. Jean-Pierre GILOTIN - Représentant des directeurs d’établissements pour personnes handicapées
- M. Jean-Pierre RAMBAUD - Président du Collectif de Défense de l’Hôpital de Die

Assistent également à la réunion :
- M. Bernard CONDETTE - Conseiller général du canton de Die
- M. BASS Michel - Direction des solidarités – Conseil général de la Drôme
- Mme BESSAZ Monique - Référente CLD Santé
- Mme Marielle MILLET-GIRARD - Inspecteur des affaires sanitaires et sociales, DDASS de la Drôme
- M. Hervé MAUREL - Secrétaire administratif, DDASS de la Drôme


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A la demande de Mme TANTIN, le secrétariat du comité de pilotage est assuré par la DDASS de la Drôme. Monsieur Hervé MAUREL est chargé de la rédaction du procès-verbal.

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La séance est ouverte par Mme Fabienne BALUSSOU, sous-préfète de Die qui évoque un enjeux local fort et une pression importante, Elle affirme la légitimité du comité de pilotage dont l’animation a été confiée à 2 experts, M. GAILLARD et M. le docteur BREMOND. Elle indique qu’il s’agit d’un préalable pour prendre en compte les préoccupations de la population et la sécurité des soins et précise qu’elle sera attachée à ce que les débats se déroulent de façon constructive et conclut en insistant sur le fait que les décisions seront prises par l’autorité de tutelle (Mr BONNET directeur de l’ARH, l’agence régionale de l’hospitalisation absent ce jour) 

Mme Florence TANTIN, Directrice de la DDASS précise qu’elle a organisé le comité de pilotage à la demande de Monsieur le Directeur de l’Agence régionale de l’hospitalisation. Elle souligne que le comité de pilotage est une instance de concertation et non décisionnelle. Elle évoque la diversité de l’ensemble des acteurs (élus, usagers, professionnels, organismes, ordres, établissements, ,,,) composant le comité de pilotage. Elle souhaite que le comité de pilotage travaille de la manière la plus constructive et concertée possible à l’élaboration d’un projet de santé souhaité par l’ARH depuis 2007 dont les axes seront validés par le directeur de l’ARH. Puis s’absente. Elle précise que l' ARH n' a pas pris sa décision.

M. Alain GAILLARD, ancien directeur d’hôpital et ancien directeur de ARH, définit le cadre de la mission confiée aux experts par le directeur de l’ARH, à savoir : accompagner l’élaboration du projet de santé du territoire de Die, rendre compte sous forme de rapport. Il met en avant l’intérêt général du territoire et souhaite un travail constructif. Chacun doit y trouver satisfaction. Chacun à sa place et chacun ayant ses responsabilités.
Il fait part de l’approche envisagée :
écouter et entendre les enjeux du territoire de Die,
essayer de donner des pistes à un projet de santé global du territoire avec l’ensemble des parties prenantes
soumettre en retour au comité de pilotage des éléments concrets sur les pistes élaborées sur le terrain et non des éléments statistiques.
Il note l’importance de s’écouter.
Il explique que le projet global du territoire de Die devra prendre en compte des modifications axées sur les orientations de la nouvelle gouvernance (projet de loi « Hôpital, patients, santé et territoires ») pour répondre aux besoins de la population ( ?).
Il évoque l’éloignement de Die, il reconnaît que sécurité et proximité ne vont pas toujours de paire, et fait remarquer que la problématique qui est posée ici n’est pas particulière et qu’on retrouve ce fondement dans de nombreux endroits y compris son Auvergne natale .
Il ajoute que le Diois doit être un territoire d’inauguration d’une assise plus large et plus cohérente répondant aux besoins de la population. Nous inventerons en marchant.
Concernant la maternité, l’élément déterminant à prendre en compte est la sécurité de la naissance. Il exprime le souhait de construire des solutions pérennes par rapport à une problématique qui remonte à 22 ans (fermeture déjà annoncée en 1986 par le Sous-préfet).
Essayons de réfléchir ensemble.




Le docteur Marc BREMOND,ancien urgentiste, professeur-formateur des écoles à Rennes et ancien du cabinet Kouchner trouve l’expérience innovante de construire un projet de santé en consultant l’ensemble des parties prenantes réunies autour de la table alors qu’habituellement la concertation se faisait uniquement avec les établissements et les tutelles. Il estime que ce travail va demander d’inventer des processus de concertation et de validation. Il souhaite être avant tout à l’écoute des membres du comité de pilotage. Il parle d’un système de santé qui doit être articulé, incluant les établissements de santé de la Drôme, les professionnels de santé libéraux, le monde ambulatoire. Il faut penser à de nouvelles formes de perméabilité entre le monde ambulatoire et l’hospitalier.
Il indique que la nouvelle loi « Hôpital, patients, santé et territoires » met en perspective une organisation de soins qui rassemble les deux secteurs : filière de soins organisée, renforcement du système de proximité et il s’agira de mettre en places ces différents axes dans le Diois. Nous inventerons de nouveaux processus et comprendrons ce que peut être une santé de proximité.
Il évoque une idée de démocratie sanitaire, où les usagers peuvent intervenir dans les débats, qui doit être renforcée et s’attachera à son existence.
Il aborde l’aspect de sécurisation de la naissance, la périnatalité qui en 15 ans a fait l’objet de nombreux décrets. Cette question s’est structurée autour de maternités graduées garantissant ainsi, technicité, sécurité de la naissance, proximité. La question étant de savoir ce que l’on souhaite en termes de proximité tout en maintenant un niveau de sécurité satisfaisant. Et de voir ce qui peut être articulé avec la Vallée de la Drôme et le secteur libéral et ambulatoire. Imaginons des axes innovants. Nous n’éluderons pas les questions.

Mme Fabienne BALUSSOU, sous-préfète de Die constate que le cadre clair de la réflexion est fixé, assure qu’elle suivra attentivement l’évolution des travaux du comité de pilotage et demande d’envoyer les écrits à la DDASS. Elle se retire de la réunion puisqu’elle n’est pas membre du comité de pilotage.

A la demande générale un tour de table est effectué et chaque intervenant se présente. M. GAILLARD constate que certaines personnes présents dans la salle ne font pas partie des membres désignés du comité de pilotage, il demande qu’à l’avenir seuls les membres désignés participent aux débats ( il n’ y a pas de décision collective sur cette interpellation ). A l’issue de la présentation générale le débat est ouvert.


M. Jean –Pierre RAMBAUD du Collectif de défense de l’Hôpital dit souhaiter travailler dans un esprit constructif, mais avec un objectif, de garder la maternité et la chirurgie sur le CH de Die tout en les améliorant, sans oublier les sages-femmes libérales qui ont besoin de l’hôpital sur lequel s’adosser. Il ne partage pas le contenu du projet de loi « Hôpital, patients, santé et territoires » et trouve fâcheux de s’appuyer sur un projet (Larcher) amendable.

M. Alain MATHERON suggère de renommer le comité de pilotage en comité de concertation. Il fait part de l’état d’esprit dans lequel il assiste à cette réunion, « pas crispé » mais « extrêmement mobilisé » sur les problèmes de santé du territoire de Die. En préalable, il souhaite avoir un éclaircissement. Il demande à ce que l’étau enserrant l’hôpital soit desserré et souhaite être rassuré sur la maternité avec des échéances précises, en sachant qu’une date butoir est fixée en juillet 2009.

M. Alain GAILLARD répond tout en précisant qu’il n’a pas mandat pour se substituer au directeur de l’ARH. Pour lui il ne faut pas faire un préalable de cette date butoir fixée par l’autorité de tutelle jusqu’en juillet 2009. Il explique que l’autorisation a été prorogée pour une durée de deux ans à condition que les conditions techniques de fonctionnement soient respectées. Il propose de faire remonter l’information au directeur de l’ARH.


M. Alain MATHERON évoque une rencontre avec M. BONNET directeur de l’ARH au cours de laquelle ce dernier aurait dit : « si les conditions d’avant septembre sont retrouvées, le maintien de l’autorisation sera assuré jusqu’en juillet 2009 ». A ce jour un chirurgien a été trouvé, y aura-t-il donc la possibilité d’accoucher à Die jusqu’en juillet 2009 ?

Mme Florence TANTIN confirme que la décision revient au directeur de l’ARH. Elle affirme qu’à son niveau elle n’a reçu aucune candidature de chirurgien ( ?) et pose la question à M. DAUBOS.

M. Jean-Marc DAUBOS répond avoir reçu deux candidatures intéressantes, sans être certain de leur recevabilité. Il évoque la possibilité d’autres candidatures après la publication officielle des postes. Il affirme que dans l’état actuel, il est en mesure de continuer l’activité périnatale dans les conditions connues de tous. Il reconnaît cependant que la maternité fonctionne avec une chirurgie adossée au centre hospitalier de référence (CH de Valence). Il mentionne les problèmes de pédiatre et de sages-femmes et confie que le problème reste entier.

M. Georges BERGINIAT note un esprit constructif mais sans préalable. Sachant que la population et les élus attendent beaucoup, de ce projet. Il souhaite mettre à plat tous les projets et une discussion commune sur tout ce qui est ou non réalisable. Pour lui il faut évoquer les préoccupations et les espoirs car les élus attendent beaucoup de ce travail. Il souhaite des solutions pérennes pour l’hôpital de Die et qui s’inscrivent dans le projet de santé qui est en train de se mettre en place.

M. Bernard BUIS souhaite que le comité de pilotage soit force de proposition, sans langue de bois, en étant clair et précis sur la situation de la maternité. « Si la décision n’est pas déjà prise ».

Pour M. Alain GAILLARD le sujet va bien au-delà de la question de la maternité.

M. Alain MATHERON fait état de son mandat d’élu et déclare devoir apporter une réponse à ses concitoyens sur la possibilité d’accoucher à Die aujourd’hui. Il oppose la décision du conseil d’administration du CH de Die qui s’est prononcé pour la transformation de la maternité en centre périnatal de proximité (CPP). Il dit que sa place n’est pas autour de la table si l’on répond par la négative à sa question (si la décision de fermeture est déjà prise avant ou pendant la consultation).

M. Alain GAILLARD fait remarquer que l’autorisation de la maternité se poursuit à ce jour, rappelle les risques actuels et demande à ce que le débat ne se focalise pas sur le problème de la maternité. Ce jour il n' y a pas de suppression.

M. Philipe MEHAYE demande des éclaircissements sur les problématiques de l’hôpital de Die. Car il ne comprend rien aux discussions en cours ( il ne connaît pas les problématiques du Diois ) .

M. Jean –Pierre GILOTIN abonde dans ce sens.

M. Jean –Pierre RAMBAUD approuve la déclaration de M. MATHERON, il souhaite pouvoir rassurer les parturientes inquiètes sur leur possibilité d’accoucher à Die jusqu’en juillet 2009, ce qui lui permettra ensuite d’être serein et constructif.

M. M. Jean-Marc DAUBOS réaffirme être en mesure de poursuivre son activité périnatale comme auparavant. (Ce qui provoque le retour de Alain Matheron prêt à partir).

M. Alain MATHERON s’appuie sur une déclaration de M. BONNET précisant que « l’avis du conseil d’administration vaut décision », aussi il demande à ce que cet avis soit nul et non avenu. Si sa demande n’est pas légitime, il menace de quitter la salle.

Mme Florence TANTIN intervient et précise que la délibération du conseil d’administration ne peut juridiquement être nulle. Cette délibération a été prise dans un contexte très précis, à savoir le départ d’un chirurgien. Elle souligne le courage des dirigeants de l’hôpital d’élaborer et de voter un plan d’action pour garantir la sécurité et prévoir de nouvelles perspectives pour l’établissement. Elle ajoute que le contexte évolue et que le directeur de l’ARH a vu à ce jour la possibilité d’une réflexion et d’un travail en commun sur le projet de santé du territoire de Die. Elle fait état de l’autorisation de gynécologie-obstétrique qui court jusqu’en juillet 2009 et rassure sur le respect de cette échéance qui laisse une marge à la discussion, mais rappelle les problèmes liés aux normes de sécurité. Elle signale le risque pris par le directeur de l’ARH, malgré la fragilité de la maternité, de laisser la possibilité d’accoucher au CH de Die. Enfin, Mme TANTIN réfute le fait que le directeur de l’ARH ou M. DAUBOS s’accordent à dire que tout est conforme à l’hôpital de Die, cependant cette décision de maintien de l’activité jusqu’en juillet 2009 laisse le temps à la réflexion, sauf bien entendu en cas de problème grave d’ici là.

M. Alain GAILLARD rajoute qu’il faut avancer sur un projet global de territoire, prendre en compte le problème de l’hôpital dans sa totalité, aborder d’autres problèmes tels la médecine libérale, la permanence de soins.

M. Bernard CONDETTE souhaiterait que le conseil d’administration puisse prendre, à tout moment, une autre décision concernant le devenir de la maternité. Il attire l’attention sur des prises de décisions désastreuses. Il rappelle qu' y avaient 2000 personnes dans les rues de Die il y a quelques jours pour garder la Chirurgie d’urgence et la maternité à Die. Il rappelle la surcharge des maternités de Valence et la médicalisation à outrance (10 à 47 % de césariennes dans certains établissements).

M. Alain GAILLARD indique que les dossiers ayant posé problème au CH de Die seront examinés. Et demande que l’on parle d’une Maison de Santé

M. le docteur Eric Emmanuel GRISON, Représentant des médecins libéraux mentionne la fragilité des soins primaires sur le territoire de Die, avec des médecins libéraux de plus de 50 ans qui auront du mal à se faire remplacer. Il indique que la permanence de soins est assurée le week-end par le CH de Die. Il affirme que sur la Drôme, 50% des médecins généralistes ne seront pas remplacés et que les territoires en souffrance sont ceux qui offrent moins de travail pour les conjoints. Il suggère donc de trouver des solutions attractives pour les jeunes médecins qui veulent s’installer.

M. le docteur Adib RACHIDI revient sur la décision du conseil d’administration et souhaite rappeler que 2 scénarios avaient alors été proposés, à savoir :
1 - le statu quo avec maintien de ce qui existait,
2 - la transformation de la maternité en CPP avec une chirurgie programmée à condition d’une collaboration-mutualisation avec le CH de Valence pour obtenir une continuité des soins de la chirurgie le week-end.

M. Alain MATHERON constate que M. RACHIDI fait référence au conseil d’administration d’octobre 2008, mais signale qu’il fait quant à lui référence au conseil d’administration de septembre 2008, évoque à nouveau les dires du directeur de l’ARH et demande à nouveau l’annulation de la décision de ce conseil d’administration. Les diagnostics ne sont pas aujourd’hui partagés.

Mme Florence TANTIN répète, que le conseil d’administration a pris une décision dans un contexte particulier lié au départ d’un chirurgien, que le directeur de l’ARH estime qu’il y a maintenant une possibilité de mettre en place un groupe ouvert à la concertation, bien que les conditions de sécurité restent inchangées. Elle précise qu’il s’agit d’élaborer un projet de santé pour lequel M. BONNET nous donne la possibilité de mettre en place cette réflexion. Elle ne saurait enfin déclarer nulle la décision du conseil d’administration.

M. Alain MATHERON persiste dans son raisonnement, il déclare que les dires de Mme TANTIN ne sont pas conformes aux déclarations de M. BONNET qui s’était engagé à laisser poursuivre l’activité de la maternité à la condition du recrutement d’un chirurgien. Il estime que la base de départ n’est pas bonne. Il déclare être venu pour travailler dans la sérénité et demande la confirmation du fonctionnement de la maternité jusqu’en juillet 2009.

Devant tant d’obstination, M. Alain GAILLARD interroge M. MATHERON sur la réelle motivation de sa présence à cette réunion.

M. Gilbert TREMOLET - Premier Adjoint au maire de Die propose que la Maternité fonctionne jusqu'en juillet 2009 sans épée de Damoclès.

M. Alain MATHERON réaffirme son souhait d’entendre dire que la maternité restera ouverte jusqu’en juillet 2009.

M. Adib RACHIDI indique que la maternité peut continuer de fonctionner jusqu’en juillet 2009, mais dans des conditions de sécurité insatisfaisantes.

M. Jean-Marc DAUBOS ajoute que les plannings de la maternité sont établis jusqu’au 22 juillet 2009 en espérant qu’il n’y aura pas de problème d’ici là. « Une plainte est déjà déposée ».Le planning est fait jusqu'au 22 juillet 2009.

Mme Martine CHAZELLE FAYOT, Coordinatrice du CLIC du Diois, souhaite connaître la méthode d’élaboration du projet. Elle s’interroge sur la méthode de concertation des acteurs de terrain. Ici il n' y a aucune méthode.

M. Marc BREMOND suggère dans un premier temps de rencontrer individuellement les professionnels de santé, les institutions, les acteurs de terrain. Dans un deuxième temps, d’opérer un recensement de la littérature sur le Diois (études, travaux, etc.…), de travailler sur différents champs (rapprochement sanitaire, médico-social). Enfin de faire valider les hypothèses par le comité de pilotage. Il indique que la notion de projet de santé de territoire peut avoir plusieurs dimensions, pour lui, nous serions dans une approche de « santé communautaire ». Il propose également de s’inspirer de certaines initiatives prises dans certains territoires pour accompagner les problématiques (octroi de subventions attribuées par le conseil régional pour l’installation des médecins libéraux, dérogations tarifaires….). Et donc de modalités de financement innovantes.

M. Jean-Pierre RAMBAUD fait référence à la carte sanitaire qui évoquait des indicateurs par rapport à la population d’un territoire, il cite un indicateur relatif à la moyenne des revenus. Il s’interroge sur la façon de régler le problème d’égalité des parturientes sur le plan du coût des soins, car si la maternité devait fermer celles-ci auraient des frais supplémentaires de transport à supporter.

En réponse, M. Alain GAILLARD lui demande s’il est prêt à entendre la problématique de la sécurisation des naissances.



M. Marc BREMOND reconnaît que éléments sociaux économiques sont importants. Il propose, en s’appuyant sur les études existantes, de répondre à la question de savoir comment le système de santé peut rattraper les inégalités sociales. Il souligne l’importance de l’équité devant la santé et de tenir compte des besoins de la population voire de rattraper les inégalités sociales. Pour lui le système de santé est un des leviers du développement local. Il trouve qu’il faut réfléchir à l’intérêt de mettre en lien l’hôpital avec la ville, le sanitaire avec le médico-social. De même, il faut réfléchir à l’intérêt de mettre en place des filières comparativement à celui de mettre en place des structures.

M. Bernard BUIS revient sur la sécurisation des naissances et propose de travailler sur la problématique de l’éloignement des structures qui entre en compte dans le facteur de la sécurité ( Die- Lus la Croit Haute :1 heure. Die -La bâtie des Fond : 1 heure. Die-La Motte Chalancon : 1 heure ,,,,Et Die -Valence 1 heure 10 )

Mme Martine CHAZELLE FAYOT interroge les experts sur leur disponibilité et sur le temps de présence sur le territoire de Die.

M. Alain GAILLARD indique qu’ils seront suffisamment présents pour élaborer le projet de territoire dans les 3 mois à venir et le présenter fin Mars 2009.

M. Claude VEYRET estime qu’une approche de « santé communautaire » serait adaptée au territoire de Die, tout en étant prudent sur les choix à opérer car le levier santé est un des leviers qui peut structurer ou déstructurer le territoire, enrichir la vie locale ou déménager un Pays. Il précise que les élus et les experts doivent avoir à l’esprit que la santé est un des enjeux d’attractivité du territoire tant pour les nouveaux arrivants, que pour des retraités ou encore les touristes dont la première question avant de s’installer est : Y a t il un hôpital ?

M. Alain MATHERON souhaite un consensus sur les services à maintenir sur le territoire et sur ceux qui peuvent être plus éloignés. Il souhaite que l’on étudie la question : « est-ce que l’on peut naître dans le Diois ? » et avec quelles modalités ?

Mme Florence TANTIN réaffirme son attachement à l’aspect global de ce projet qui est une chance pour ce territoire. Elle élargit le champ de la réflexion en proposant de s’interroger sur la question de « comment bien vieillir à Die » qui est une problématique importante et qui nécessite de travailler en filières.

M. Jean –Pierre GILOTIN rajoute qu’il faut également s’interroger sur : « comment y être accompagné quand on est une personne handicapée ? »

M. Alain GAILLARD propose enfin de lever la séance, en indiquant que la date du prochain comité de pilotage serait fixée ultérieurement et communiquée aux différents membres par messagerie électronique. Le secrétariat de la DDASS est chargé de cette formalité.

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Nota : Concernant les formalités administratives, M. Alain GAILLARD demande à ce que les documents à adresser aux experts transitent par la DDASS de la Drôme.
L’adresse électronique de réception est la suivante : DD26-DIRECTION@sante.gouv.fr.



Document réalisé à partir du compte-rendu du secrétaire Hervé MAUREL, Secrétaire administratif de la DDASS de la Drôme et annoté-complété par le CLD du Pays Diois.

Hôpital silence on déstructure !

Le Conseil Local de Développement du Pays Diois exprime sa totale opposition au projet de Loi «hôpital, patients, santé, territoire » porté par Roselyne Bachelot, Ministre de la Santé. Ce projet s'inscrit dans une longue filiation de réformes hospitalières qui depuis des années conduisent progressivement l'hôpital public à l'impasse. Après l'instauration de la tarification à l'activité, aujourd'hui en voie de généralisation à la quasi totalité des ressources des hôpitaux; après la mise en œuvre d'une soi-disant « nouvelle gouvernance » qui se caractérise par l'introduction de règles de gestion d'entreprise à l'hôpital ainsi que par la perte de substance des Conseils d'Administration au profit des technocraties hospitalière, le projet de Loi « HPST » est le point d'orgue d'une régression qui menace notre système public de santé.

Son adoption se traduirait à brève échéance par un mouvement de concentration d'établissements et de services au détriment des intérêts de la population. Si les hôpitaux de proximité sont les plus directement visés, les grands centres ne sont pas à l'abri de la politique délibérée de restriction de l'offre publique de soins du pouvoir. Ce sont les missions de service public de l'hôpital qui sont remises en causes. Derrière l'encouragement à des partenariats public/privé, cette politique n'a d'autre finalité que de favoriser les intérêts mercantiles dans le domaine de la santé. A terme, il y a un vrai risque de privatisation de notre système public de soins.

Pour le CLD, notre système de santé et de protection sociale est à refonder. Il faut réaffirmer concrètement le principe de solidarité nationale, en particulier en matière de financement des dépenses sociales et de santé. Au delà, c'est une véritable politique de prévention qu'il faut promouvoir, notamment pour les causes environnementales des affections et les risques professionnels. Une telle re fondation ne fera pas l'économie d'une réflexion approfondie associant étroitement l ’ état, les administrations, les populations, les associations, les Collectivités locales , les professionnels de santé, en particulier les personnels hospitaliers et leurs syndicats. Les questions à mettre en débat portent sur l'égal accès de tous à des soins de qualité, sur l'équilibre des territoires et donc sur de véritables complémentarités entre hôpitaux de proximité et centres de référence, sur la répartition territoriale des professionnels de santé, sur la fin du paiement à l'acte... Il faut sortir le système de santé de la logique de marchandisation.


Claude Veyret pour le Conseil Local de Développement du Pays Diois
10 octobre 2008.

Une réforme de la santé : oui, pour la rendre à tou-tes

2008 semble bien s’affirmer comme une année clef pour l’avenir de notre système de santé et d’assurance maladie. Au menu : Réforme des agences régionales de santé et de l’organisation du soin de proximité, mise en place des franchises médicales, annonce d’abandon des remboursements optiques et d’un ticket modérateur sur les traitements de maladies chroniques graves...et aujourd’hui les mesures concernant l’hôpital annoncées par le président de la république, en attendant celles touchant au financement général.
Tout cela est à même de nous donner la tonalité de cette réforme : libérale, inégalitaire, irresponsable.
L’habileté de la présentation consiste à mêler soigneusement des mesures attendues avec d’autres nettement moins présentables. Il est effectivement nécessaire de revisiter l’inflation des urgences vers l’hôpital pour que celles-ci soient gérées aussi par le système de soins de proximité ( si il n’ y a pas fragilisation du service public ). De même, il est nécessaire d’organiser le maillage du territoire et d’appliquer au système de santé privé les mêmes obligations que celles des hôpitaux publics.
Ce qui est beaucoup plus discutable est de continuer la politique hospitalière entreprise mise en œuvre avec la Tarification à l’Activité (T2A), dont les effets pervers sont pourtant criants, donnant un pouvoir déterminant au directeur d’hôpital et faisant dépendre la désignation des médecins de la future Agence Régionale de Santé.
Le CLD se prononce en faveur d’une refondation du système de santé. Ce dernier repose sur des bases instaurées lors de l’après-guerre et il est nécessaire d’adapter notre système de santé et d’assurance maladie aux enjeux actuels. Ceux-ci sont avant tout sanitaires, à savoir la croissance épidémique de maladies chroniques dont la cause est majoritairement environnementale.
Or, cette question essentielle de réduire le poids de la maladie en agissant sur les causes n’est jamais abordée dans les projets de réforme. La question de la démocratie pourtant essentielle n’est pas non plus posée. En revanche, la remise en cause du principe de solidarité au profit d’un système privatisé apparaît de plus en plus clairement comme le but ultime de cette réforme.
La réforme du système de santé ne peut se décider de façon pseudo-technocratique et relevant d’un véritable choix économique, sans un large débat dans l’opinion.
Le CLD demande que la réforme de la Santé se fasse avec tous les parties prenantes : Etat, assurance maladie, syndicats, associations de malades et de victimes, organisations écologistes, collectivités locales et professionnels de santé, structures participatives. C’est la seule façon de fonder une nouvelle politique sanitaire pérenne qui réponde aux attentes d’une large majorité de la population
Claude Veyret, Pt du CLD Novembre 2008

Intervention de Pascale Quillet pour le « CLD- Santé »

Table ronde du 15 Septembre 2008
sur l’avenir de l’hôpital de Die et du Diois.


Le Conseil Local de Développement du Pays Diois s’est constitué en 2005 dans le cadre de la loi d’Orientation pour l’aménagement et le développement durable du Territoire du 25 Juin 1999.
Cet outil de démocratie participative composé de citoyens travaille dans différentes directions, l’habitat, le transport, la culture, notamment, et depuis peu, un groupe s’est constitué sur le thème de la santé.

Notre réflexion s’articule autour de deux points importants : une base : le respect : respect de l’individu, respect de l’environnement, du vivant plus généralement ; et un objectif : essayer de trouver des actions, des projets pour nous donner les moyens de prendre en charge, autant que faire ce peut, notre santé. Néanmoins, très vite, face à l’actualité, le groupe a élargi sa réflexion à l’hôpital compte tenu de l’urgence avérée. Nous nous inscrivons donc en totale solidarité avec les actions citoyennes menées autour de ce problème et notamment celles du Collectif de Défense de l’Hôpital.

1 - Conséquences de la perte de services Fondamentaux de santé de proximité …

Habitants à l’année dans le Diois pour la plupart depuis de nombreuses années, nous nous questionnons sur les conséquences possibles ou probables de la perte de services
Fondamentaux de santé de proximité que sont la maternité et la chirurgie d’urgence.
Cette disparition ne va-t-elle pas, à plus ou moins long terme, entraîner une perte non négligeable d’attractivité de notre territoire pour les populations extérieures désireuses de s’installer ici ou même souhaitant y venir en vacances ?

A- Perte d’attractivité du Territoire
En 2004, le chiffre officiel de population du Diois était de 10 800 habitants, et une prospective à l’horizon de 2010, en suivant les tendances actuelles, porte ce chiffre à 11 270 habitants. Mais cette augmentation de population, essentielle pour la vitalité de notre territoire, dépend entièrement de l’apport de nouvelle population puisque le solde naturel du Diois est en perte annuelle du fait de la moyenne d’âge élevée de sa population.
Il est donc indispensable pour nous, Diois, de pouvoir compter sur une solide attractivité qui repose, bien sûr sur la qualité de vie qui se rencontre ici, mais également sur sa vitalité économique, et la qualité des services apportées à la population et notamment les services
publics.

Nous ne sommes pas sûrs que, sans un fort service de santé de proximité qui sait faire face aux cas d’urgence, le pays restera attractif pour des personnes retraités et de jeunes familles, qui seront soucieuses de pouvoir vivre ici. En Juin 2003, une étude de l’INSEE montre qu’en
moyenne les femmes accouchent à 14 Kms de leur domicile, même en ce moment, nous sommes bien loin du compte pour la grande majorité des communes, alors qu’en sera-t-il après la fermeture de la maternité ?

B- Un territoire d’activité à risques
Par ailleurs, comment pourrait-on continuer à assurer la sécurité auprès de secteurs d’activité «  à risque », qui participe à la richesse de notre territoire que sont les formations, notamment celles du GRETA en matières de travaux acrobatiques, la section Sport Nature du lycée, l’école du cirque du collège et toutes les activités liées à la montagne ( proximité du Col de Rousset ), la rivière, la randonnée …sans parler des nombreux centres d’accueil d’enfants qui fonctionnent tout au long de l’année et pour lesquels, la proximité de l’hôpital et de ces services est un atout et soutien non négligeable.


C- Empêcher l’installation de nouveaux arrivants

L’Office de Tourisme témoigne que, au moins, une personne sur 10 qui se renseigne sur les atouts de notre région, questionne sur l’existence d’un hôpital de proximité. Or, entre la population purement touristique et les résidents secondaires, se sont au moins 50 000 personnes qui s’ajoutent à la population locale sur ce territoire de 1200 km2, situé, à une heure, voire plus de deux heures pour le Haut Diois de Valence.

D- Perte des Services publics
En terme d’aménagement du territoire, pour le Diois qui vit depuis de nombreuses années avec cette structure qu’est l’hôpital, qui a accueilli, secouru et accompagné de nombreuses générations, notre crainte de voir fermer ces services de proximité est un effet domino qui entraînerait une dégradation en chaîne des services publics qui sont déjà fortement mis à mal.
Le tribunal a été fermé récemment, et nous apprenons cette semaine par une radio locale que Die est mentionnée dans une liste, encore une, une liste de villes qui pourraient voir disparaître leur sous-préfecture.

Cette conjonction de mauvais signes nous inquiète, nous sommes préoccupés par l’avenir des territoires ruraux.

14 09 08

La santé publique mérite une révolution. Août 2008

Ce qui se joue dans le débat sur l’assurance maladie, c’est la modernisation d’une institution majeure de la société française sur laquelle repose une bonne partie du contrat social. Il s’agit d’inventer pour les décennies à venir une réponse à la crise structurelle du système de santé qui fasse honneur à ceux qui en 1945 ont eu l’audace de construire une organisation fondée sur le principe de solidarité : « Chacun contribue selon ses moyens et reçoit selon ses besoins. » N’oublions pas qu’à l’époque seules les mutuelles et les assurances privées couvraient le risque maladie : un système proche de celui que le gouvernement veut nous resservir aujourd’hui !
Les causes de morbidité et de mortalité ont radicalement changé depuis 1945. La tuberculose et les pathologies infectieuses représentaient 10 % des causes de mortalité, autant que les cancers. Aujourd’hui, la mortalité par cancer est 15 fois plus élevée que celle liée aux maladies infectieuses, malgré l’apparition du sida et bien que la menace infectieuse puisse resurgir à tout moment comme l’a montré le Sras. Le vieillissement n’explique pas tout. Pour les cancers, l’étude la plus récente montre une progression de 63 % des nouveaux cas entre 1980 et 2000 ; seuls 25 % de ceux-ci sont liés au changement démographique. L’asthme progresse dans chaque tranche d’âge. Il a doublé en trente ans, tout comme l’ensemble des allergies. On pourrait aussi évoquer l’épidémie de diabète, en grande partie provoquée par l’obésité : 1 enfant sur 10 est obèse dès l’âge de 10 ans, deux fois plus que dans les années 80. Les pathologies mentales se diversifient et sont en augmentation : 15 % de la classe d’âge 25-45 ans sont aujourd’hui atteints de dépression. Les disparités sociales et géographiques s’élargissent. Les ouvriers et employés ont, par rapport aux cadres supérieurs et professions libérales, 3,2 fois plus de cancers (contre 2,8 fois plus il y a huit ans), mais aussi 5,2 fois plus de diabète (contre 3,8 fois plus il y a huit ans). Le taux de cancer varie de 50 % entre le Nord-Pas-de-Calais et Midi-Pyrénées.
Les crises de sécurité sanitaire témoignent de l’inadaptation de notre système de santé aux enjeux actuels. Deux exemples sont particulièrement éclairants. L’amiante pourrait causer la mort de 100 000 personnes dans les années à venir. Cette situation illustre la faillite de la santé au travail que le gouvernement n’envisage pourtant pas de changer. La canicule a provoqué la mort de 15 000 personnes en 2003 : certes, un plan canicule a été mis en place, mais les éléments essentiels révélés par cette crise (la pollution, la désorganisation du système de santé de proximité et la faiblesse de structures de coordination, comme les maisons et les réseaux de santé) n’ont pas été traités.
Résoudre les principaux défis sanitaires permettrait en grande partie de répondre à la crise du financement de l’assurance maladie. Les affections de longue durée (ALD) touchent 12 % des malades et représentent 48 % des dépenses.
La ministre Bachelot ne cesse d’accuser les ALD de creuser le déficit de l’assurance maladie et s’en prend aux malades. C’est en réduisant le nombre des ALD que nous réduirons le surcoût qu’elles engendrent. Or, pour cela, nous devons oser changer de paradigme. Une politique de santé, c’est bien sûr une politique de soins, mais c’est surtout une politique de réduction des risques sanitaires et d’éducation à la santé, en agissant en amont sur les causes. Celles-ci sont largement environnementales pour le cancer et l’asthme, liées aux pollutions atmosphériques ou intérieures et à l’exposition à des substances chimiques dangereuses. L’obésité, le diabète et les nouveaux troubles mentaux sont la conséquence de notre mode de vie : alimentation déséquilibrée, liens sociaux déstructurés et monde du travail précarisé. Quant aux troubles musculo-squelettiques, ils sont la conséquence directe de la dégradation des conditions de travail provoquée par la flexibilité, la rentabilité de court terme et le manque d’information aux salariés. A l’occasion de la conférence de Budapest sur la santé et l’environnement , l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a rendu publics des chiffres qui devraient faire réfléchir les responsables politiques : un tiers des morts d’enfants en Europe est imputable à des causes multifactorielles liées à l’environnement. En France, le gouvernement a adopter un Plan national santé environnement, mais le Parlement n’en a même pas débattu, comme si la question était réservée aux experts et devait être expédiée à la va-vite. Pendant ce temps, la société française assiste passivement à une exception bien particulière : la consommation de médicaments y est trois fois plus élevée qu’aux Pays-Bas. Si les Français avaient la même consommation médicamenteuse que les Néerlandais, ce sont 14 milliards d’euros qui seraient économisés par an.
Prévenir est tellement plus efficace que guérir. La prise de conscience que nos modes actuels de production et de consommation nous mettent gravement en péril, individuellement et collectivement, est plus que jamais nécessaire. Pourtant, l’éducation à la santé est particulièrement absente du débat. La lutte contre les pathologies mentales ne se gagnera pas à coup de psychotropes. L’expérience du sida a cependant montré qu’en complément de moyens thérapeutiques, l’information permet de diminuer la transmission de l’infection. La lutte contre l’obésité et le diabète ne se gagnera pas par la consommation accrue des antidiabétiques ou des coupe-faim, mais par l’éducation à la santé, couplée à une limitation des spots publicitaires de l’industrie agroalimentaire à destination des enfants. Les taxes sur les facteurs de risques (tabac, alcool, produits sucrés, produits préparés trop salés...) sur le principe pollueur-payeur, peuvent venir compléter le travail d’éducation par leurs effets dissuasifs. De plus, les entreprises étant directement intéressées par la santé de leurs salariés, les employeurs ne peuvent s’exonérer d’une contribution financière à ce système de santé, à commencer par le financement des actions nécessaires de prévention.
Nous, CLD, affirmons qu’une autre réforme est possible pour sauvegarder le principe de solidarité et permettre à notre système de santé de surmonter les défis actuels.
Pour passer d’une logique de soins à une logique de santé, nous devons agir sur les causes environnementales des maladies et repenser le système de soins, en termes de coordination, d’évaluation et de pluralisme thérapeutique, et pas seulement de performance technique. C’est l’enjeu d’une deuxième révolution de santé publique. Celle-ci devra être de même nature et de même ampleur que celle qui, au début du XXe siècle, a permis de stopper les grandes épidémies infectieuses par une action prioritairement orientée sur l’environnement (adduction d’eau potable, égouts, amélioration de l’habitat et sortie de la pénurie alimentaire), bien avant l’invention des antibiotiques ou des vaccinations. Mais, autant la révolution hygiéniste était une révolution centralisée et parfois autoritaire, autant la deuxième révolution de santé que nous proposons doit être régionalisée, relocalisée et fondée sur une participation active des citoyens. Une véritable citoyenneté de la santé est à construire. Cette citoyenneté ne peut exister que si les assurés sociaux élisent à échéance régulière leurs représentants dans les organismes de la sécurité sociale. Contrairement à la vision classique, les patients ne peuvent être considérés éternellement comme des consommateurs « mineurs », subordonnés aux médecins et autres professionnels de santé prescripteurs. Les associations de malades, d’usagers et de victimes du travail doivent trouver toute leur place dans l’élaboration du système de santé et l’évaluation des soins. Les progrès dans ce domaine dépendent de la capacité de chacun de gérer au mieux sa propre santé, sur le plan individuel comme sur le plan collectif. Inutile alors de renvoyer nos dettes sur les générations futures, de mettre en oeuvre des mesures de déremboursement ou d’augmentation des forfaits à la charge des patients, toutes plus injustes les unes que les autres.

CLD 15 08 2008

Intervention de Myriam Bonjean pour le CLD

Ce Lundi 15 septembre 2008.

Je vais donc poursuivre la réflexion que nous avons eu au sein du CLD, sur les conséquences au niveau rural de l’évolution actuelle de la politique de santé et les questions qu’elles soulèvent.
I Allons nous dans le sens du progrès au niveau de l’humanité ?

Allons nous dans le sens du respect des choix, du respect des individus.
Bref allons nous dans le sens du progrès au niveau humain mais aussi au niveau économique, au niveau sécurité et efficacité ?

En résumant :
A : actuellement on nous parle de 3 pb principaux au niv du système de soin :
1 le coût et les contraintes budgétaires
2 la sécurité : ses normes et ses décrets
3 la désertification médicale : avec la difficulté de trouver des médecins généraliste en milieu rural, la difficulté de trouver certains spécialistes : obstétriciens, radiologues, pédiatres, anesthésistes ….

B : technicité, centralisation, transport
.
On nous dit que le garant de notre sécurité au niveau médicale c’est le savoir technique et la technicité.
Etant donner le coût et qu’il faut donc tout concentrer sur de grandes structures. Et donc en milieu rural comme nous sommes loin de ces structures
il ne reste plus qu’une solution les transports : voiture, pompiers ambulances, SAMU, hélicoptère. Et ainsi on arrive aux situations suivantes :

1 : attendre ou l’ambulance

Actuellement si vous êtes très malade, âgé, à mobilité réduite, il n’y a plus de médecin qui vient à votre domicile ni la nuit ni les week-end ni les jours fériés. Donc les solutions : attendre le lendemain si c’est possible ou faire le 15 et attendre l’ambulance.

2 : accouchement et transport

a) si la maternité ferme au premier janvier comme prévu
est ce que se sera un progrès de terminer sa grossesse dans un hélicoptère parce que l’accouchement va trop vite !
Ou dans une voiture ou une ambulance pendant 1 h, 1 h 30 (s’il n’y a pas de problème sur le trajet)
À gérer à la fois les contractions et le stress d’accoucher dans la voiture.
Pour au final se retrouver dans une structure souvent surchargée, inconnue, pris en charge par des inconnus, loin de ses proches.

b) accouchements programmés

Une autre conséquence suite à la fermeture de la maternité ce sont les accouchements programmés qui vont augmenter. On s’interroge sur les conséquences santé pour la mère et l’enfant, de ses accouchements déclenchés.

c) fin des accouchements à domicile ?

Enfin même l’accouchement à domicile est susceptible d’être remis en question. En effet les sages femmes de Crest se demandent comment elles vont pouvoir assurer la sécurité des mères et des bébés s’il n’y a pas une structure de proximité en cas de problème.

Nous redoutons à court terme une absence de choix dans une situation ou l’intimité et l’humanité doivent prévaloir sur la technicité et le souci d’organisation ce d’autant qu’accoucher n’est pas une maladie !

3 Concernant la chirurgie d’urgence : attendre des heures

Est-ce un progrès en cas de fracture du fémur du col, un jour d’intempérie à la Bâtie des fonds, de terminer sa chute sur un brancard dans une ambulance direction Valence, d’attendre des heures tjrs sur son brancard qu’une place se libère dans le planning surchargé du bloc opératoire, puis qu’un lit se libère et coup de chance peut être même une chambre.
Alors qu’actuellement à Die, dans les heures qui suivent votre fracture vous êtes opéré, installé dans un lit, dans votre chambre avec votre entourage.

On nous propose un grand pole gériatrie dans le diois avec une unité pour les personnes Alzheimer.
Chez ces personnes très fragiles où toutes perte de repère, toute angoisse est très néfaste sur l’évolution, sur la récupération et la réadaptation, quelles vont être les conséquences des transports et des heures d’attentes dans des structures où ils ne seront pas forcément prioritaires ?

II une fermeture inéluctable ?

Enfin dernier point que nous avons du mal à comprendre et à accepter. On nous dit que de toute façon la fermeture de certains services et parfois même de certains petits hôpitaux est inéluctable du fait de la difficulté de recruter certains spécialistes en dehors des questions de securité et d’argent. On se demande Comment les pouvoirs publics : instance décisionnelle, détenteurs des moyens financiers comment peuvent justifier leur immobilisme face à cette situation qui était prévisible et connu de longue date ?

III : pénaliser l’accès au soin et la vitalité d’un territoire
C’est pour toutes ces raisons que nous nous sommes dit que nous ne pouvions pas rester sans rien dire, accepter sans broncher des soi disant solutions qui, à notre avis,
1 : pénalisent l’accès au soin pour les personnes vivant en milieu rural,
2 : pénalise l’attractivité, la vitalité d’un territoire,
3 : qui, au niveau humain ne nous semblent pas un progrès
4 font poser de sérieuses questions concernant les économies financières car tous ces transports coûtent chers 185 euros pour un transport en ambulance die valence aller simple
5 enfin au niveau sécurité et efficacité :
En plus des délais de prise en charge qui sont une perte de chance
Que risque t il de se passer si on accroît la charge de travail dans des structures déjà surchargées ?


Pour finir, Madame Tantin directrice de la DDASS nous propose une solution !

En effet certains d’entre nous l’ont rencontré début août suite à nos inquiétudes exprimées dans un courrier que nous lui avions adressé et paru dans le jdd et le Dauphiné Libéré
Elle propose que les diois élabore un projet et elle dit accepter le territoire comme terrain expérimental !

3 questions :
Pourquoi nos préoccupations primordiales ne sont elles pas prises en compte par les pouvoirs publics ?
Qui élabore les plans de santé dans notre pays ?
Sur quels critères un projet quel qu’il soit comme celui de monsieur Daubos par exemple peut-il être validé et par qui ?

Le 15 09 08

mercredi 17 décembre 2008

Synthèse bureau Mardi 16 décembre 2008

Présents : Perrine Marceron, Denis Mauplot, Claude Veyret,
Excusé : Luc Pelletier.

Relecture de la synthèse de la commission d’avis d’hier Lundi 15 décembre.

Information sur une invitation par la région sur le développement rural.

Signature des différents chèques de frais engagées et des salaires de Perrine, et règlement de frais de déplacements de quelques membres.

Claude ne sera pas disponible du Lundi 19 janvier au Jeudi 5 février pour cause des « rencontres de l’écologie au quotidien ».

Nous validons le fait d’envoyer des vœux cette année et nous en profiterons pour informer de la date de tenu de l’AG de l’association le 13 janvier.
A l’ordre du jour nous proposerons l'élection de 3 personnes adjointes pour le bureau.


Prochaine réunion de bureau : le mardi 6 janvier 12 heures dans le bureau du CLD à la CCD.

Comité de pilotage maison de santé, 40 invité, introduction par la sous-préfète qui est parti ensuite. Alain Gaillard délégué de ARH a pris la parole ; il est sévère et Marc Brémont qui est gentil tout est beau. Alain Matheron demande si la maternité reste ouverte ou pas jusqu’à juillet ou non ? Pas de réponse franche. Alain Matheron décide de partir à ce moment là. Quelques personnes tentent de le retenir Monsieur Debos le directeur de l’hôpital accepte de s’engager a laisser ouvert jusqu’en juillet. Bernard Buis prend la parole, puis Jean-Pierre Rambeau. Bien qu’invité de dernière minute.
Un animateur Monsieur Bras, à qui on a refusé la parole est spécialiste des mise en relation d’intervenants.

Un groupe de personne représentatives régionales mais pas du tout au courant des problématiques locales.

Claude est aussi intervenu, redonnant la parole du CLD comme à la réunion publique à la salle polyvalente.

Le ressenti de tous est que les intervenants officiels ont été très désagréables.

Gérard Scostack dit : qu’Alain Gaillard était juge et partie ne pouvaient être ni animateur ni juge mais était « parti »

Santé... vous bien en hiver

Le groupe santé s'est réuni hier, mardi 16 décembre, au programme de la réunion : recettes de grands mères, sirop, et tisanes et bon sens pour passer un bon hiver.

Notes article santé le 16 décembre 2008 à la CCD.

Présents : Claude Veyret, Charlotte Loin, Monique Bessaz, Myriam Bonjean, Pascale Quillet, Perrine Marceron.

L'hiver : mieux vivre l'hiver
Défenses immunitaires :
Thym
Romarin
Lavande
Marjolaine
Cynorhodon
Sauge
Sarriette
clou de girofle ?
Miel
Mélange, méthode, eau chaude, et propolis

« Mon arrière grand mère disait ....où le soleil entre le médecin ne rentre pas »

Dépression liée à la lumière du jour. S'exposer au soleil

Se laver les mains, aérer sa maison.

Stress et La peur collective des maladies, par exemple de la grippe,

La fièvre «  a pour effet d'inhiber la croissance des bactéries et des virus, c'est donc un phénomène important de défense de l'organisme. »

Dédramatiser le rhume, les virus.

Faire confiance à notre corps

Activités physiques, alimentation équilibrée (soupe,), sommeil,

Facteurs fragilisant : boissons glacées, humidité,

Comment fait-on une infusion préventive ? Comment faire un sirop ? (Citer l'ouvrage du pharmacien) avec les plantes du Diois et cannelle et clou de girofle
pâte : miel et cynorhodon


Myriam Bonjean et Monique Bessaz démarrent la rédaction, en font part à l'ensemble du groupe et chacun y apporte ses contributions, pour que le 20 janvier l'article soit terminé.

Prochaine réunion le mardi 20 janvier 2009.

Perrine Marceron le 17 décembre 2008

Réunion Pôle numérique, CCI de Valence, mercredi 10 décembre 2008

Denis Mauplot a assisté la semaine dernière à une présentation du projet des Espaces Public Internet et des Cyberbase sur le plan de la formation des animateurs, de la labellisation, des possibilités de couverture internet avec la fibre optique. Voici le compte rendu de la réunion.

10 H 30 Présentation de la formation des animateurs Cyberbase de la caisse des dépôts par Heléne DEHAESE.

Elle se présente comme responsable animation territoriale et elle s’occupe du centre de formation de la Caisse des dépôts. Aujourd’hui le réseau Cyberbase comprend 802 centres en France. La Formation des animateur leur semble prépondérante.
Contrainte 1 animateur plein temps et 5 postes connectés sur Internet.

La formation : Elle est obligatoire pour obtenir le Label et est dispensée à la cité des sciences et de l’industrie, des sessions délocalisées peuvent être mise en place à partir de 12 participants.

2 formules de formation ; 5 jour et 10 jours.

Le public des Cyberbase se compose de jeunes de Seniors et de chômeurs en majorité. Obligation de Monter un projet d’animation, des ateliers et des partenariats. pour chaque espace Cyberbase. Richesse appréciée des échanges entre animateurs qui en plus se rencontrent une fois par an. Pendant ces rencontres une formation est proposé aux animateurs.

11 H 30
Garlanne NIZON nous parle de la légère différence entre la labialisation Cyberbase et EPI.
Formation aussi mises en place par le CG26.
Validation du C2I Certificat informatique et Internet obligatoire 100 €. On peu faire un test en ligne. On peu aussi faire une formation autonome ou encore une FOAD (formation ouverte à distance).

Mise en place d’une plate-forme collaborative entre tous les EPI.
La formation initial est fortement recommandée mais pas obligatoire. Accessibles en VAE (Valorisation des Acquis d’Expériences) pour certaines de ces formations.
ces formations vont de 400 à 5000 €, (Incluant la prise en charge à 50% par le CG26).

La formation continue sera proposée à l’ensemble des animateurs des EPI.

certification EPI : 4 postes. en face Cyberbase 5 postes.

Notion d’espace satellite en version itinérante avec un animateur qui se déplace sur par exemple 4 lieux 4 heures d’ouverture hebdomadaire par lieu.

Après-midi : 14 H 30

Le très haut débit THD par fibre optique. Le tout raccorder aux EPI.
Syndicat ADN (Ardèche Drôme Numérique), déploie la fibre et proposera à des volontés techniques de devenir opérateurs locaux. La THD apporterait toute sorte de services pas possibles aujourd’hui avec un simple ADSL.

Présentation ADN donc.
La fracture numérique va se creuser de plus en plus. FTTH (la fibre optique à la maison) Appel d’offre délégation de service (DSP), par le syndicat ADN. 1 réponse a été acceptée c’est un consortium ADTIM qui sera opérateur d’opérateurs laissant des opérateurs être les fournisseurs directs auprès des particuliers.

Projet de couvrir en haut débit et dégroupage total ainsi que couverture des zones blanches en WIFI et ou Satellite d’ici 2 ans. Un déploiement énorme estimé à 100 millions d’Euros pour Drôme Ardèche.

Les coups d’abonnement mensuels pour les entreprise en fibre dans le bâtiment seraient de l’ordre de 200 à 300€ par mois ! ! !

15 H 12
Garlanne NIZON nous présente l’espace de travail collaboratif.

Mise en réseau des animateurs. Co-construction des supports mutualisation des savoirs-faire.

Intervention d’experts et ‘intervenants dans le cadre d’extension à d’autres acteurs.

OREE Opération Régional pour l’Entreprise Etendu.

centralisation des données offert par la région Rhône-Alpes.

15 H 28 Eric Dumoulin chargé de mission nous présente l’espace de travail collaboratif.

Usage des technologies du WEB 2.0

Sur la base de Orée, (Opération Régional pour l’Entreprise Etendue).

Portail collaboratif pour les EPI. L’interface semble un peu austère mais les fonctionnalités semblent très riches.

L’accès à ces outils se fera au début 2009 La formation après des animateurs sera faite au fur et à mesure.

Notes de Denis Mauplot, mardi 16 décembre 2008.

mardi 16 décembre 2008

La soupe ô boeuf


La soupe populaire revient au goût du jour. le collectif d'acteurs culturels "le locataire" basé à Die (en face de la mairie) ouvre ses portes chaque samedi de 11h à 15h pour une "soupe ô boeuf".
Produits locaux bio, partage et convivialité sont au rendez vous !

Un guide pour l'habitat écologique

Un livre vient de paraître sur les aménagements possibles dans son logement pour le rendre plus écologique en terme de consommations énergétiques, d'eau, de tri des déchets, ... L'originalité de cet ouvrage est qu'il traite de la rénovation et s'adresse à des propriétaires alors que généralement ce type d'ouvrage concerne la construction et les futurs acquéreurs.

Jeanne Palay, Rendre son habitat plus écologique, éditions Glénat, collection Terre Durable : les clès pour agir, 128 pages, 15 euros.

lundi 15 décembre 2008

Premier comité de pilotage projet de santé du territoire ...

Le premier comité de pilotage organisé par l'Agence Régionale de l'Hospitalisation a eu lieu le mardi 9 décembre à la sous préfecture de Die. A lire les commentaires du journal du Diois et de la Drôme cette réunion n'a pas été fructueuse et le processus de concertation n'est pas amorcé. En effet d'après les témoignages une partie des membres présents n'étaient pas habitants du diois et ne connaissaient pas la problématique d'où un sentiment d'incompréhension générale. Mais qui sont-ils pour participer à un groupe de travail dont le sujet leur est éloigné ? Cela pose question quant au sens donné à ce comité de pilotage et surtout à la reconnaissance des acteurs locaux comme étant légitimes dans la construction d'un projet de santé.
Ce comité de pilotage démarre mal car les règles ne sont pas partagées, les parties ne peuvent alors être dans une démarche de partage, de construction commune d'un projet.

Cette désillusion ne doit pas prendre le pas sur la démarche, le CLD continuera a être présent au comité de pilotage et à défendre aux cotés d'autres acteurs locaux un véritable projet de santé du territoire.

vendredi 5 décembre 2008

Commission d'avis du Conseil Local de Développement du Pays Diois

Le 18 novembre 2008 à 19h00

Présents : Jean Cieren, Luc Pelletier, Danielle Pestre, Perrine Marceron
Excusés : Claude Veyret

Remarques générales

Ateliers pédagogiques sur le conte musical « l'homme à l'orchestre » fiche action CDPRA 10.32
Remarques
Les curseurs Social et Gouvernance semblent avoir été sous estimés par rapport au fait que les habitants vont participer à cette manifestation ainsi qu'une partie du tissu économique local. De plus cette manifestation est destiné au grand public et aux enfants, avec des répétitions ouvertes à tous, l'accent a donc été mis sur l'ouverture et le mixage des individus et des âges.
La commission d'avis propose de réévaluer les curseurs à +2 en Gouvernance et +3 en Social.

Avis favorable de la commission


Création d'un nouvel espace : La Carline fiche action CDPRA et PSADER 62.02
Remarques :
Pas de remarques particulières si ce n'est la démarche de gouvernance partagée qui mérite tout à fait son +3.

Avis favorable de la commission


Pour le CLD
Perrine Marceron
19 nov 2008

jeudi 4 décembre 2008

Des infos sur le compostage indviduel domestique et collectif :

-l'expérience de la ville de Rennes et son compostage en habitat collectif :
Compostage à Rennes , il y a un petit film explicatif à regarder.
-l'expérience du Pays Voironnais qui fournit gratuitement un bac marron à compost individuel ramassé comme les poubelles classiques et mis à disposition ensuite aux particuliers et aux professionnels
pays voironnais

Alors à Die aussi on doit bien pouvoir faire du compostage chez soi même si on n'a pas de jardin !

Réalisation d'un capteur solaire

DUREE : 2 jours en week-end
PUBLIC VISE : particuliers, agriculteurs, acteurs ruraux
LIEU DU STAGE : Centre d’Ecologie Pratique de Saint-Ferréol
OBJECTIF : Apprendre à fabriquer un capteur solaire

Réalisation en condition réelle, de l'élément
du chauffe-eau solaire qui transforme
l'énergie du soleil en eau chaude, de
manière simple, fiable, durable,
performante, au moindre coût.
Le capteur fabriqué durant ce stage, d’une surface d’1 m² environ, est destiné à
enrichir le hall de démonstration du Centre de Saint-Ferréol .
COUT DU STAGE : 100,00 €
Possibilité de demander une prise en charge DIF

Compte rendu du groupe Habitat du 3 décembre 2008 au bureau du CLD

Présents : Jean Yves Le Crüer, Ana Reeves, Marc Prouveur, Yoann Demichelis, Pascal Baeteman, Perrine Marceron.

Excusés : Michel Marchand, Jean Claude Mengoni, Jean Aramburu,

Deux personnes viennent pour la première fois : Yoann et Pascal. Tour de table de ce que chacun souhaiterait voir se réaliser sur le territoire en terme d'eco habitat, quelles initiatives sont à encourager et comment faire pour les réaliser.
Pascal : ré appropriation du corps et de l'espace, laisser travailler les énergies pour permettre un fluide, ne pas aller à l'affrontement mais plutôt à la découverte commune, vivre l'expérience, sans ambition de révolutionner les esprits ou les modes de vie. Pourquoi pas utiliser des outils artistiques mêlant corps / espace/ circulation. La sensibilisation artistique.
Marc: Longue expérience sur l'installation et la fabrication de toilettes sèches et utilisation de différents matériaux d'eco construction, naturaliste également. Lien éco habitat + environnement fort. Agir sur des choses simples au début pour pouvoir envisager autre chose.
Sofia et Yoann : Comment faire pour rénover leur maison, sensibiliser les voisins à un chauffage collectif, installer des installations solaires dans la ZPPAUP. Nouveaux arrivants dans le diois : aller à la rencontre des énergies. Quels liens entre le groupe éco habitat et les autres groupes du CLD ?
Jean Yves : historique du groupe habitat, comment se saisir d'un sujet aussi transversal ?

Le constat est qu'on peut difficilement parler d'eco habitat, de toilettes sèches en ville, d'installation de panneaux solaires, voire de construction d'un office de l'écologie sans s'attaquer d'abord à la vie quotidienne.
L'idée est donc de se ré approprier ses déchets, matériels, corporels et les valoriser en les réutilisant sous une autre forme. Comment modifier la représentation des déchets, « décompresser le dispositif mental » ? Sensibiliser sans affronter.
Pour sensibiliser les élus et l'ensemble de la population on peut utiliser des voies artistiques, organiser des événements ludiques, originaux qui vont bousculer les idées pré conçues, mais aussi associer les élus à la réflexion du groupe en les invitant à un groupe par exemple.
Trouver des argumentaires pour les rassurer quant à la faisabilité, au coût de ce type de projet. Faire des recherches sur ce qui s'est fait ailleurs. Commencer par le petit bac à compost à domicile, pour que les personnes résidant en ville puissent également faire du compost, donner la possibilité à chacun.
Imaginer un mode de ramassage, un traitement, une mise à disposition (gratuite? payante ?) du compost par les composteurs, imaginer le cycle du compost.
Mais aussi proposer une exception sur le centre ancien de Die et les équipements solaires, inviter l'architecte des bâtiments de France Paul Berron .

Il ne s'agit pas de construire des modèles prêts à être mis en place mais plutôt de susciter la réflexion auprès des élus, de les rassurer, de les encourager sans jamais être dans un rôle d'expert.

Prochaine réunion le 6 janvier à la CCD à 19 h 30 à la CCD.

Chacun d'ici là peut récolter de l'information liée au compostage, à la sensibilisation, des expériences ou témoignages ce qui se fait ailleurs mais aussi des informations sur les animations culturelles et artistiques liées à cette thématique.

mardi 2 décembre 2008

Bureau CLD mardi 2 décembre 2008 12 H

Présents : Perine Marceron, Denis Mauplot, Claude Veyret., Luc Pelletier, excusée : Eliane Solletty.

Ordre du jour :

Délégation du CLD pour le comité de pilotage Maison de la santé : Le bureau accepte que Myriam Bonjean et Pascale Quillet soient déléguées si elle le confirme, n’importe quel membre du groupe santé pourra être aussi délégué.

Comité dans le cadre du CDRRA le CLD doit déposer sa demande de financement, le dossier est préparé par Perrine. Rendez-vous Mercredi 3 pour l’exécutif.

Nous devons faire une AG deuxième semaine de janvier Daté prévue le mardi 13 janvier 2008 grande salle de réunion de la CCD si elle est libre ou salle des mariages de la mairie de Die.

ordre du jour Rapport moral, rapport d’activité, compte-rendu financier, Projection sur l’avenir, étude d'un plan d'actions 2009 de retour dans les bassins de vie.

on envoie par voie de presse, et mail au membres et invitation ouverte.

Nouvelle du théâtre de Die sur la compagnie susceptible de reprendre la gestion du théâtre. Les dépôts de candidatures sont en cours. Luc se propose de faire un petit article d’information pour faire un état de lieu.

Devis de communication en vu de faire affiches et plaquette, on attend les réponses.

Pour le dossier nous devons justifier précisément de nos dépenses à l’aide de factures et de devis.

Nous devons faire une demande de notre financement due par la région d’urgence afin de pouvoir continuer à fonctionner. Nos compte se retrouvent assez bas aujourd’hui.


Pour le prévisionnel le bureau doit faire une proposition, validé en CA et proposé à l’AG.

Luc propose d’animer un événement afin de faire venir du monde, faire de la communication et faire rentrée un peu d’argent, « Une Fête du Territoire » propose Claude. Triple action, à creuser, cela semble très porteur.

Concert théâtre repas bio, événement, Journée de la démocratie Participative, Table ronde des animateurs des CLD, associé à divers événement, concept Développent Durable. etc, etc…. la réflexion est ouverte.
La réunion Apis est programmée mardi 16 décembre 14 à 16 h 30.

Apis : permettre de faire remonter l’information citoyenne sur le territoire. espace social, CLD participerons c’est un outils pour tous.

Dans le cadre du prochain CA avant L’AG nous y parlerons d’Apis

Date prévu : mercredi 7 janvier à la CCD à 19 H. Ordre du jour, préparation de l’AG (voir ordre du jour AG) et présentation APIS, Bio-Vallée, fête du territoire.

Commission d’avis : jeudi 9 décembre 19 H CCD.

Prochain Bureau : comme prévu, mardi 16 décembre à 12 h bureau du CLD.

à 20 h 20 le même jour, le CLD présente sont projet de budget à la commission CDDRA du Pays Diois.

lundi 1 décembre 2008

Projet de santé du territoire

L'Agence Régionale de l'hospitalisation de Rhône Alpes commence la concertation avec les acteurs locaux !
En effet elle crée un comité de pilotage qui aura pour rôle d'élaborer un projet de santé pour le territoire du Diois. Il compte 16 membres, représentants de divers organismes : professionnels, institutionnels et associatifs dont le Conseil Local de Développement du Pays Diois. Au cœur des débats le CLD pourra jouer son rôle de porte parole citoyen et faire le relais entre élus, citoyens et professionnels.

Compte rendu de la rencontre « Transports » du 20 novembre 2008 à Luc en Diois

Présents : Hubert Fèvre, Jean Cieren, Françoise Chevillard, Luc Pelletier, Joël Mazalaigue, Finn Mayhall, Claude Bourgeois, Caroline Dumas, Françoise Girard, Perrine Marceron.

Excusés : Véronique Schlotter, Ghislain Papin, Alain Matheron, Raymond Parent, Pierre Macaire, Myriam Bonjean.

Objet de la rencontre :
Présentation des travaux du groupe Transports :
Élaboration d'un document intitulé « propositions d'actions pour l'amélioration de la mobilité dans le diois » comprenant 8 fiches actions réparties autour de 4 axes : partage des transports individuels, l'utilisation du vélo, les transports collectifs, la transversalité des modes de déplacement.
Ce document a été réalisé à partir de recueil d'expériences, de compilation de données, d'une enquête sur les déplacements, de recherche d'informations sur d'autres communes et conseils généraux.
Résumé de ce document dans une plaquette recto veso.
Rencontre du Président de la CCD pour présenter ces propositions.
Projet de communiquer sur ces propositions à l'ensemble des acteurs du diois


Quels sont les apports et transformations que l'on peut effectuer pour ces documents ?

Auto stop solidaire: expérimentation à Pont de Quart parution d'un article dans le bulletin municipal.
Identifier un lieu de d'arrivée et de départ à Die un espace sécurisé par exemple après le grand rond point ou quartier saint pierre.
Proposer des lieux aux élus, des aires.
Trouver des réponses aux questions de la responsabilité du conducteur pour le passager en cas d'accident avant d'aller voir les élus.

Le vélo : rajouter dans la plaquette : les parkings vélos pour lycée et collège
Vélobus : mairie à mobiliser, rencontrer d'autres expériences, investir les parents dans l'action, mobiliser la police municipale pour accompagner (les premiers circuits), recueillir des témoignages pour l'argumentation auprès des élus.
Expérience de mille et une lune : association culturelle pour la qualité de vie. Fonctionnement d'un pédi bus.
Insister sur le désengorgement des voies de circulation situées devant les écoles.
Insister sur la sécurisation. Objectifs du vélobus et pedibus à reformuler.

Transports collectifs : faire une évaluation des places disponibles dans les bus scolaires auprès des chauffeurs.
Mauvaise organisation des bus scolaires. Difficulté de compréhension des fiches horaires.
Proposer de desservir Pont de Quart.

Transport à la demande : pas de fonctionnement le dimanche, pas de communication, utilisé uniquement par des habitués, s'arrête aux jonctions avec bus ou train et donc ne dessert pas Die.

Plate-forme : rajouter dans la plaquette : location de véhicules.

Transport ferroviaire : valoriser l'existant, ré organiser les jonctions des trajets, faciliter la combinaison train et vélo, optimisation de l'existant. Participer au comité de ligne.


De manière générale simplifier le document pour qu'il soit accessible, explicatif et simple, le langage est trop technocrate. Enlever les axes et reformuler simplement par ex : « on veut rouler à vélo ».

Ne pas parler d'expérimentation.

Diffusion à rajouter dans la liste de départ :
Dans les lieux de l'enquête ( retour pour les questionnés)
Collectif vélo
Arcadep


Le Conseil d'Administration du CLD n'a pas eu lieu du fait de peu de membres présents. L'ordre du jour du CA du 20 novembre est donc reporté à une date ultérieure.